

Ce n’est pas un scoop : le marché de la formation professionnelle avance pied au plancher. L’explosion du e-learning (merci le Covid), la généralisation des LMS et l’irruption de l’intelligence artificielle ont tout changé — ou presque. En 2023, la France a investi 55 milliards d’euros dans la formation professionnelle, soit près de 2% du PIB¹. À l’échelle mondiale, le marché des LMS est évalué entre 23 et 26 milliards de dollars en 2024, et devrait atteindre entre 70 et 102 milliards d’ici 2030-2033². Autant dire que le digital learning n’est plus une tendance : c’est désormais une industrie à part entière.
Si on zoome sur les entreprises, la bascule est quasi totale : 87% des organisations françaises ont intégré le e-learning à leurs dispositifs de formation³. Sur le papier, c’est donc l’âge d’or du digital learning. Dans la réalité ? C’est un peu plus nuancé, évidemment. Les formations non tutorées plafonnent encore à 10% de taux de complétion⁴, 60% des structures citent le manque de temps, de budget ou de compétences comme frein principal⁵, et côté CPF, l’abondement employeur ne décolle pas : il ne représente qu’environ 1% des montants totaux⁶.
En 2025, la formation professionnelle vit donc un paradoxe : jamais elle n’a été aussi stratégique, aussi technologique… et aussi humaine à repenser. C’est ce paradoxe que nous allons essayer de décrypter ici, chiffres clés, tendances lourdes et signaux faibles à la clé. Pas pour faire un énième baromètre (on vous épargnera les graphiques incompréhensibles), mais pour dresser un état des lieux lucide et sourcé d’un secteur en pleine (r)évolution — entre consolidation du marché, maturité de l’IA et retour en grâce du présentiel.
C’est parti !
Derrière l’acronyme un peu froid de LMS (Learning Management System) se cachent les plateformes qui font tourner la machine du digital learning : Moodle, 360Learning, Docebo, Cornerstone OnDemand, TalentLMS, ou encore des acteurs plus récents comme Rise Up ou Didask. Ces outils permettent de créer, diffuser et suivre des formations en ligne – le cœur battant de la formation professionnelle nouvelle génération.
Comme annoncé plus haut, en 2024, le marché mondial des LMS est estimé entre 23 et 26 milliards de dollars², et les projections tablent même sur 70 à 102 milliards d’ici 2030-2033⁷. En ce qui concerne le vieux continent, la part du marché avoisine les 8,4 milliards de dollars en 2024, pour atteindre plus de 41 milliards à l’horizon 2033⁸ (à titre de comparaison, le budget de notre Education Nationale est de 86 milliards). Une croissance à deux chiffres, tirée par la digitalisation accélérée de la formation et l’intégration croissante de l’IA dans les outils pédagogiques.
Cocorico, la France s’impose parmi les 3 premiers marchés européens pour l’adoption des LMS, avec un taux de croissance du e-learning en entreprise estimé de 20,5% pour la période 2024 - 2031, supérieur à la moyenne du continent⁸. Un dynamisme qui s’explique notamment par notre niveau de compétences numériques : près de 60% des Français disposent aujourd’hui d’un socle digital avancé⁹, et on peut s’en réjouir.
Mais le plus marquant, c’est que les LMS ne sont plus réservés aux grands comptes. L’arrivée de solutions cloud plus légères et de modèles SaaS flexibles a démocratisé l’accès à ces outils. PME, associations et organismes publics peuvent désormais déployer une plateforme sans infrastructure lourde ni budget pharaonique. Le cloud capte aujourd’hui 67% des revenus du marché, reléguant les solutions “on-premise” à 33%¹⁰.
Sur un secteur longtemps dominé par des mastodontes, la hiérarchie bouge. Certains géants se consolident à coups de rachats spectaculaires — Bain Capital a par exemple acquis PowerSchool pour 5,6 milliards de dollars en octobre 2024¹¹, tandis que Clearlake Capital, déjà propriétaire de Cornerstone OnDemand, poursuit son expansion. D’autres, incapables de suivre le rythme, ont été balayés : Anthology (ex-Blackboard) a déposé le bilan en 2025 avec 1,7 milliard de dette¹². Comme dans Highlander, il ne peut en rester qu’un… ou plutôt quelques-uns capables de se réinventer à chaque vague technologique.
Ce renouveau profite à une nouvelle génération d’acteurs, à l’instar de Didask, plus agiles et ancrés dans les usages réels : plateformes nativement cloud, intégrations simples, IA embarquée, design pédagogique soigné et accompagnement humain au cœur de l’expérience. L’époque du LMS “coffre-fort” à contenus est révolue. Les entreprises recherchent désormais des outils vivants, capables d’accompagner la montée en compétences plutôt que de simplement héberger des modules SCORM poussiéreux.

On en parle depuis 2-3 ans, mais cette fois, l’intelligence artificielle a vraiment trouvé sa place dans la formation professionnelle. Fini la hype du “ChatGPT va tout révolutionner” : en 2025, on est entré dans l’ère des usages concrets. L’IA n’est plus un gadget de salon, c’est une brique technologique solide qui s’intègre au cœur des LMS, des outils auteurs et des plateformes de digital learning.
Selon Research.com, près de 47% des LMS intègrent déjà des fonctionnalités basées sur l’IA¹³, et 82% des organisations prévoient d’augmenter leurs investissements dans ce domaine d’ici 2025¹⁴. Les entreprises ont compris que l’enjeu n’était plus “d’avoir de l’IA”, mais de savoir où elle apporte vraiment de la valeur pédagogique.
Les résultats, eux, commencent à parler. Les plateformes LMS dotées d’IA affichent en moyenne 26% de rétention des apprenants en plus et une hausse de 45% de l’efficacité des programmes de formation¹⁵. En parallèle, les équipes L&D gagnent jusqu’à 30% de temps sur la gestion administrative et la création de contenus¹⁵, et disons-le, c’est énorme. Bref, l’IA s’occupe enfin de ce que personne n’aimait faire — et libère du temps pour ce qui compte : la pédagogie.
Car c’est bien là le tournant : l’IA ne remplace pas les formateurs, elle les augmente. Elle leur permet de créer plus vite, de personnaliser mieux et de piloter plus finement.
Les cas d’usage se multiplient :
En clair, l’IA transforme le LMS en véritable copilote pédagogique, non seulement capable d’adapter l’expérience en temps réel mais aussi de formuler des recommandations pédagogiques aux concepteurs - un point fort de Didask d’ailleurs. Une révolution silencieuse mais profonde, qui change la manière dont on conçoit et diffuse la formation.
Et tenez-vous prêts, le mouvement ne fait que s’amplifier. Le marché mondial de l’IA appliquée à l’éducation est évalué à 5,9 milliards de dollars en 2024, et devrait atteindre plus de 32 milliards d’ici 2030, soit une croissance annuelle moyenne de 41%¹⁶, un chiffre à faire pâlir d’envie une startup. Autant dire que le digital learning s’est confortablement installé dans une nouvelle ère, où les données, la personnalisation et la créativité vont main dans la main.
Attention à ne pas tomber dans le piège de “l’IA magique”. Et oui, les meilleurs résultats ne viennent pas forcément des plateformes les plus automatisées, mais de celles qui ont su trouver le bon équilibre entre technologie et pédagogie. Comme toujours, c’est la manière de s’en servir qui fait la différence : un bon formateur avec une IA bien configurée restera plus efficace qu’un LMS ultra-connecté sans vision éducative.

Quatre ans après la frénésie du tout-distanciel, le présentiel revient doucement au premier plan. Comme les entreprises qui rappellent leurs équipes au bureau, les responsables formation rééquilibrent leurs dispositifs. Après le “tout en ligne” imposé par la pandémie, on revient à une pédagogie plus hybride, où le contact humain reprend ses droits.
Selon l’ISTF, 60% des entreprises françaises proposent désormais des dispositifs de formation à distance ou hybrides, contre 40% en présentiel pur¹⁷. Le modèle du “blended learning” – ce savant mélange de présentiel, de classes virtuelles et de modules en ligne (l’expression blended ne se rapportant pas qu’au whisky) – s’impose comme la norme durable du digital learning moderne. En 2024, la répartition des modalités pédagogiques en France est équilibrée : 40% présentiel pur, 40% mixte, 20% full remote¹⁷.
Ce retour du présentiel ne signe pas un rejet du numérique, loin de là. Il traduit surtout une maturation des usages : les entreprises ont compris qu’un module e-learning ne remplace pas une discussion, et qu’un bon dispositif doit alterner les moments de transmission, de pratique et d’échange.
Et les chiffres sont éloquents. Toujours selon l’ISTF 2025, les programmes tutorés atteignent un taux de complétion supérieur à 60%, quand 58% des programmes non tutorés ne dépassent pas les 10%¹⁸. L’accompagnement humain reste donc un facteur de réussite essentiel d’une formation en ligne. Autrement dit : un LMS sans formateurs ou tuteurs dans les parages, c’est un peu comme une guitare électrique sans ampli, ça ne résonne pas très fort.
N’en déplaise aux partisans du digital et ceux du présentiel, le blended learning s’impose encore comme un modèle d’efficacité, mais aussi de réalisme. Il répond aux contraintes des organisations (temps, budget, dispersion géographique) tout en préservant l’essence de la pédagogie : la relation. Comme quoi les coalitions peuvent parfois être efficaces.

À l’heure où l’attention moyenne d’un adulte rivalise avec celle d’un poisson rouge (huit secondes selon certaines études), le microlearning et le mobile learning poursuivent plus que jamais leur conquête de la couronne des formats rois du digital learning.
Ils répondent à une réalité simple : les entreprises ont besoin de collaborateurs productifs et constamment “à jour”, ce qui implique que ces mêmes collaborateurs ont besoin de se former vite, bien, où et quand ils le nécessitent pour rester productifs.
Le marché du mobile learning pèse déjà 76 milliards de dollars en 2024, et devrait atteindre 230 milliards d’ici 2029¹⁹. Une croissance alimentée par l’adoption massive des smartphones - ce n’est pas très nouveau - mais aussi par l’essor du learning in the flow of work – cette idée d’apprendre au fil de son activité, sans rupture avec le travail - et ça, c’est beaucoup plus novateur.
Le microlearning suit la même trajectoire : évalué à 1,55 milliard de dollars en 2024, il devrait atteindre 1,80 milliards en 2025, avec un taux de croissance annuel de 13,5%²⁰. Mais au-delà des chiffres qui donnent le tournis, c’est l’efficacité pédagogique qui séduit. En effet, les formations courtes, ciblées et accessibles sur mobile affichent jusqu’à 80% de taux de complétion, contre 20 à 30% pour le e-learning traditionnel²¹. La rétention des connaissances y est supérieure de 25 à 60%, et la satisfaction des apprenants atteint des sommets (jusqu’à 94% selon certaines études²²).
Autrement dit, moins c’est long, plus c’est bon pour l’apprentissage.
Autre levier de motivation dans le vent : la gamification.
L’idée n’est pas nouvelle – rendre l’apprentissage plus engageant grâce aux mécaniques du jeu, coucou la vague de serious game – mais son impact se confirme. En 2024, le marché mondial de la gamification appliquée à la formation représente plus de 15 milliards de dollars, et devrait tripler d’ici 2029²³. Les résultats sont à la hauteur : engagement multiplié par deux, productivité en hausse de 50%, et performances améliorées de 35 à 90% selon les contextes²⁴. Évidemment, c’est du côté de cette notion de “contexte” que se jouera la différence.
Néanmoins, les apprenants adorent jouer, surtout quand cela leur permet d’apprendre sans s’en rendre compte. Et si certaines entreprises abusent encore des badges et des points, les meilleures approches s’appuient sur des scénarios narratifs, des défis collaboratifs ou des feedbacks instantanés — bref, sur une gamification intelligente, au service de la pédagogie et non du gadget motivationnel court-termiste.
Ces formats courts, mobiles et ludiques ont en commun de réconcilier performance et plaisir d’apprendre. Ils ne remplacent pas les dispositifs longs ou les formations blended, mais ils en deviennent souvent le “liant” : le petit shot de motivation entre deux sessions plus denses.
Et surtout, ils incarnent une conviction partagée par tous les acteurs de la formation : mieux vaut dix minutes bien conçues que dix heures mal digérées. Un mantra que s’applique le LMS Didask depuis ses premiers balbutiements.
S’il y a bien un domaine où la France ne fait pas les choses à moitié, c’est celui de la formation professionnelle. Avec 55 milliards d’euros investis en 2023, soit près de 2% du PIB¹, l’Hexagone fait figure de champion européen du financement. Et cette dynamique ne date pas d’hier : depuis 2014, les dépenses des entreprises ont progressé de plus de 70%²⁵.
Mais derrière cette générosité nationale se cachent deux réalités bien distinctes : celle des entreprises, qui financent la montée en compétences de leurs collaborateurs, et celle des individus, qui s’auto-forment grâce au CPF (Compte Personnel de Formation).
Les entreprises consacrent en moyenne 3,7% de leur masse salariale à la formation, bien au-delà des obligations légales (0,55% pour les TPE, 1% pour les structures de plus de 11 salariés)²⁶. Un signal fort : la formation n’est plus perçue comme une charge, mais comme un investissement stratégique. Tant mieux !
Mais tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne. La santé et la finance affichent des taux d’adoption massifs, portés par les obligations réglementaires (conformité, certifications continues), tandis que l’industrie mise sur le développement des compétences numériques pour rester compétitive. Une étude PwC/Syntec souligne d’ailleurs que 70% des entreprises industrielles identifient le digital comme un levier clé de performance, et 75% comme un défi majeur de transformation²⁷. Puissent tous les autres secteurs faire de même.
En parallèle, le CPF poursuit son expansion, avec 1,3 million de formations financées en 2024 pour un total de 2,1 milliards d’euros engagés²⁸. Le dispositif, accessible à tous les actifs, est une formidable avancée démocratique : chacun peut se former sur le sujet de son choix, sans passer par son employeur. Reconnaissons aussi une belle simplification depuis les années DIF pour ceux qui les ont connues.
Mais c’est aussi là que le bât blesse. Car si le CPF est un succès d’usage, il l’est un peu moins sur le plan stratégique. Les formations les plus demandées concernent toujours le permis B, le permis moto (on connaît tous quelqu’un qui l’a fait), l’anglais, le bilan de compétences ou la création d’entreprise ²⁹. Autrement dit, des thématiques souvent éloignées des besoins métiers réels. Et du côté des employeurs, l’implication reste faible : seulement 1% des budgets CPF proviennent d’abondements employeurs⁶, car oui, votre entreprise peut allonger votre forfait.
Résultat : le CPF fonctionne, mais en parallèle du système. Il répond davantage à une logique individuelle d’émancipation plutôt qu’à une logique collective d’adaptation au marché du travail, ce qui va moins dans le sens des entreprises.
Le vrai défi de la prochaine décennie sera sans doute de réconcilier ces deux dynamiques : permettre à chacun de choisir sa voie, tout en alignant les efforts de formation sur les besoins stratégiques des entreprises.
En 2025, la formation professionnelle a clairement changé de visage, et ce n’est pas grâce à du maquillage. L’époque où l’on “mettait les collaborateurs en formation” deux jours par an est belle et bien révolue.
Désormais, l’enjeu n’est plus de former ponctuellement, mais de créer une culture d’apprentissage continu. Et c’est tout le sens du LIFOW — Learning in the Flow of Work : apprendre dans le flux même de son travail, au moment où le besoin se présente, sans rupture avec la réalité du poste³⁰.
Le concept prolonge la logique de l’AFEST (Action de Formation en Situation de Travail), qui consistait déjà à apprendre “en faisant”. Mais là où l’AFEST restait encadrée et souvent limitée à certains métiers, le LIFOW (qui est plus une approche qu’un dispositif) lui, intègre l’apprentissage au quotidien professionnel, soutenu par la donnée et l’intelligence artificielle. On passe d’une formation planifiée à une formation intégrée, plus agile et plus contextualisée.
Les LMS et LXP deviennent les catalyseurs de cette approche : ils recommandent des contenus pertinents, analysent les besoins de compétences en temps réel, et proposent des micro-formations directement dans les outils de travail.
C’est dans cette logique qu’émergent les coach IA, nouvelle figure de l’apprentissage au quotidien. Ces assistants intelligents s’intègrent directement dans les environnements de travail — Slack, Teams, CRM, intranet, etc — et permettent à chaque collaborateur de se former “à la demande”. Besoin d’un rappel sur sa gamme de produits avant un entretien de vente ? D’un entraînement express à l’argumentation commerciale ? D’un micro-module sur la gestion de conflits ? Le coach IA répond, contextualise et entraîne, comme le ferait un formateur expert disponible 24h/24. C’est une révolution silencieuse : la formation devient conversationnelle, personnalisée et immédiate, sans même ouvrir son LMS.
Didask, par exemple, a développé son propre coach IA pour offrir aux apprenants un dialogue pédagogique sur mesure, fondé sur des principes de sciences cognitives et des scénarios d’entraînement ultra-ciblés. Avec ces coachs, on quitte définitivement le paradigme du “cours programmé” pour entrer dans celui de l’accompagnement en continu, à la croisée de la performance et de la pédagogie.
Autre bascule majeure : le passage du diplôme à la compétence comme unité de mesure (et on est en droit de dire “Enfin !”). Les entreprises les plus avancées se structurent désormais en “skills-based organizations”, capables de cartographier leurs compétences, d’identifier les écarts… et de piloter les parcours en conséquence !
Le World Economic Forum estime que 39% des compétences clés auront changé d’ici 2030³¹, et que 77% des employeurs mettront en place des programmes d’upskilling ou de reskilling³¹. Cette logique de compétences rebat aussi les cartes de la certification : les badges numériques, les référentiels de micro-compétences et les parcours certifiants modulaires remplacent peu à peu les formations “catalogues” et ce n’est pas prêt de s’arrêter.

Mesurer l’efficacité réelle d’un dispositif de formation reste un casse-tête, mais les learning analytics progressent vite. Le marché mondial du learning analytics est lui estimé à 14 milliards de dollars en 2025 et devrait grimper à plus de 37 milliards d’ici 2030, avec une croissance annuelle moyenne de 21%³². Les LMS et LXP les plus avancés exploitent et exploiteront de mieux en mieux la donnée pour prouver le ROI de la formation, c’est une demande légitime des entreprises, en reliant apprentissage et performance business. On passe ainsi d’une logique de reporting (“x heures de formation suivies”) à une logique d’impact (“x compétences acquises et mobilisées”).
Enfin, l’une des tendances les plus fortes est la revalorisation du rôle humain dans un environnement de plus en plus automatisé. L’IA peut accélérer la production, recommander des contenus et suivre les progrès, mais elle ne remplacera jamais la pédagogie incarnée, la capacité à donner du sens, à encourager, à lever les blocages.
Les entreprises les plus performantes combinent désormais technologie et accompagnement humain : tutorat, mentorat, animation de communautés apprenantes, feedbacks personnalisés. C’est sans doute cette combinaison subtile – entre IA, données et empathie – qui définit la formation “augmentée” de demain.
On l’a vu : le marché du digital learning a presque atteint sa maturité. Les plateformes LMS se professionnalisent, l’IA devient enfin utile, les formats se diversifient, et les frontières entre travail et formation s’estompent. Mais derrière les chiffres (et il y en a eu beaucoup pardon), les tendances et les acronymes, une certitude s’impose : la formation professionnelle n’est plus un événement, c’est un écosystème vivant.
Demain — ou d’ailleurs même dès aujourd’hui —, apprendre ne passera plus forcément par un “cours”, un “module” ou une “classe virtuelle”. L’apprentissage s’invitera directement dans nos outils, nos échanges, nos missions quotidiennes. Grâce aux approches comme le LIFOW, au microlearning, et aux coach IA qui accompagnent les collaborateurs dans le flux du travail, on se forme désormais à la demande, au moment où le besoin se présente.
Le rôle des plateformes de formation comme Didask (et de tous les acteurs qui misent sur la pédagogie fondée sur la science plutôt que sur le buzzword) devient alors essentiel : remettre le sens et l’efficacité au cœur du digital learning, en conciliant puissance technologique et exigence pédagogique.
La révolution n’est plus celle des outils, mais celle des usages — qui dictent la voie à suivre des outils. S’il fallait résumer cette (r)évolution en une phrase, on pourrait dire que la formation ne se “suit” plus — elle se vit. Et vive la vie.
Prenez directement rendez-vous avec nos experts du eLearning pour une démo ou tout simplement davantage d'informations.
Marché de la formation

Marché de la formation

Marché de la formation
